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Le Musée des Beaux-Arts de Belfort

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Le musée des beaux-arts de la ville de Belfort est un espace culturel réunissant des domaines aussi variés que la peinture, le dessin ou encore la sculpture.

Cet édifice, labellisé « Musée de France », ouvre ses portes librement au public chaque premier dimanche du mois. Par ailleurs, la gratuité du musée est étendue à l'ensemble de ses jours d'ouverture pour les visiteurs de moins de 18 ans.

Un développement progressif

L'histoire du musée des beaux-arts est originale, puisque Belfort ne comptait à l'origine qu'un seul édifice culturel : le musée d'art et d'histoire, créé en 1872 sous l'égide de la Société Belfortaine d''Émulation.

Ce n'est en effet qu'au fur et à mesure de l'enrichissement et de la diversification de ses collections que d'autres bâtiments furent fondés, dont celui consacré aux beaux-arts. 

Ce dernier, installé depuis 2008 dans la tour 41 (qui correspond à une partie de la citadelle de la ville construite par Vauban au XVIIème siècle), a d'abord porté l'empreinte des écoles artistiques du Nord (Allemagne et Hollande).

Tout au long du XIXème et du XXème siècle, d'autres influences s'y sont ajoutées : l'école orientaliste, l'impressionnisme, l’École de Paris, etc.

Des collections diverses et variées

Plus de 150 œuvres sont regroupées au sein des différentes collections du musée des beaux-arts. Il convient tout d'abord de noter la présence d'un fonds ancien, notamment représenté par les travaux de deux artistes de la région, Gustave Dauphin et François-Joseph Heim.

L'époque moderne est de son côté constituée d’œuvres issues de donations : soulignons par exemple celle d'André Villiers (plusieurs centaines de photographies en 1977) ainsi que celle du peintre Maurice Marinot (par l'intermédiaire de sa fille, en 1993).

Le musée se démarque enfin par la mise en place d'une présentation des œuvres en fonction de cinq grands thèmes : l'allégorie, le sentiment religieux, portraits et académie, nature et société.

Le dernier thème porte sur le sculpteur et peintre Camille Lefèvre, dont les œuvres furent données au musée par sa veuve en 1933.

Le Plan

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