Que visiter à Dijon ?

Vue panoramique de la ville de Dijon

Dijon, la "ville aux cent clochers"

Située à mi-chemin entre le bassin parisien et rhodanien, Dijon fut la capitale historique du duché de Bourgogne aux quatorzième et quinzième siècles. Elle possède un patrimoine historique et architectural extrêmement riche si bien que, sous l’Ancien Régime, elle était surnommée la « ville aux cent clochers ».

Son attrait est renforcé par son patrimoine gastronomique dont la moutarde est le porte-étendard. De nos jours, la ville attire de nouveaux résidents par son secteur tertiaire dynamique et sa longue tradition intellectuelle qui fait de Dijon un pôle culturel, économique et industriel majeur de la Bourgogne.

La Place de la Libération

La Place de la Libération à Dijon

Construite à la fin du dix-septième siècle pour magnifier la puissance de Louis XIV, elle a une forme d’hémicycle qui s’ouvre sur le Palais des Ducs de Bourgogne. Les travaux ont été réalisés par l’architecte Jules Hardouin-Mansart.

Renommée successivement Place Impériale sous l’Empire, Place Royale à la Restauration, Place d’Armes pendant la Monarchie de Juillet, Place du Maréchal Pétain durant l’occupation allemande, elle fut transformée en 2005 sous la direction de Jean-Michel Wilmotte, qui l’a rendue piétonne. L’architecte y a en outre installé trois fontaines et recouvert le sol de pierre de Comblanchien dont l’aspect est similaire au marbre.

Le Palais des Ducs et des États de Bourgogne

Le Palais des Ducs et des États de Bourgogne

Ancien siège des souverains du duché, c’est un ensemble architectural hétéroclite dont le plus ancien élément date du quatorzième siècle. Celui-ci, de style majoritairement gothique, comprend la tour de Bar, la tour Philippe le Bon et la cour de Bar.

Cependant, la majorité des bâtiments visibles de l’extérieur ont été construits dans un style classique, au seizième et au dix-septième. Il abrite à l’heure actuelle la mairie de la ville ainsi que le musée des Beaux-Arts de Dijon.

La Tour Philippe le Bon

La Tour Philippe le Bon à Dijon

Haute de cinquante-deux mètres, elle surplombe, du haut de ses six six étages, le Palais des Ducs. Elle fut construite par Jean Poncelet au quinzième siècle dans un style mi classique, mi renaissance.

D’abord tour de guet, elle revêtit, au fur et à mesure du temps, une valeur symbolique qui témoigne de la puissance des souverains de l’époque ducale. Elle est ouverte au public et permet d’avoir, au sommet, une vue panoramique sur la ville.

La Cathédrale Sainte-Bénigne

La Cathédrale Sainte-Bénigne à Dijon

Église gothique, elle est devenue une cathédrale avec la création du diocèse de Dijon dans la première moitié du dix-huitième siècle. Avec une hauteur de 93 mètres, elle est l’édifice le plus haut de la ville.

Sa construction s’étale sur tout le quatorzième siècle et sa nef a fait l’objet de fouilles archéologiques qui ont mis à jour de nombreuses sépultures. La pièce maîtresse de la cathédrale est son orgue majestueuse, réalisée dans un style mi français, mi allemand et qui était, à sa construction, le plus grand orgue de province.

L’Église Notre-Dame

L’Église Notre-Dame de Dijon

Elle est située au cœur du secteur protégé de la ville et est, sans conteste, un chef-d’œuvre gothique. Ornée des deux symboles de la ville, la chouette et le Jacquemart (personnage sculpté frappant une cloche), elle est dédiée au culte de la Vierge Noire, qu’on appelait autrefois Notre-Dame de Bon-Espoir.

Sa construction date de la première partie du treizième. Sa façade ouest est ornée de cinquante-et-une gargouilles. L’église, enfin, se targue de posséder la statue de la Vierge la plus ancienne de France, laquelle est habillée de parures.

Le Musée des Beaux-Arts

Il s’agit de l’un des plus ancien musée des Beaux Arts de France. Situé dans le palais ducal, il fait l’objet d’une rénovation totale, par tranches, qui doit s’achever en 2019.

Il possède des antiquités égyptiennes provenant des donations de l’archéologue dijonnais Albert Gayet, mais aussi des peintures Primitives d’artistes suisses et flamands. La collection majeure du musée couvre la période Romantique et Réaliste. On y trouve des œuvres de Géricault, Delacroix, Courbet, Monet, Manet, Sisley et Camille Pissaro.

Le Monastère des Bernardines

Abritant depuis 1963 le musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin, le monastère a été construit au dix-septième siècle dans un style classique et renaissance. Il y a hébergé une communauté cistercienne qui fut chassée à la Révolution. Tour à tour caserne, hospice, ou orphelinat, il a été converti en musée en 1926.

La Place Darcy

Elle porte le nom d’un ingénieur dijonnais connu pour ses travaux sur l’hydraulique. Elle date du dix-huitième siècle et est bordée d’immeubles haussmanniens.

Il s’agit de la place la plus importante de la ville, tant par sa taille, que par sa proximité avec la gare ferroviaire, ce qui explique la présence de nombreux hôtels, cinémas, banques et boutiques. Desservie par le réseau de bus et de tramway, elle est l’un des points névralgiques de la ville.

La Place du Bareuzai

La Place du Bareuzai (François Rude) à Dijon

Elle doit son nom à la statue du Vendangeur qui se trouve en son centre, "bareuzai" étant, en bourguignon, la personne chargée de fouler le raisin.

Elle porte en réalité le nom de François-Rude, architecte qui a dirigé sa construction. Son architecture mélange le style moyen-âge et renaissance. Cette place triangulaire est réputée pour son marché et sa fontaine centrale bordée de salons de thé.

L’Église Saint-Michel

L’Église Saint-Michel à Dijon

C’est un bâtiment dont la singularité réside dans sa façade mi gothique, mi renaissance. L’extérieur témoigne d’un empilement de styles appartenant aux trois ordres grecs, inspiration clairement renaissante.

Quant à la nef et à l’intérieur de l’église en général, elles sont de style gothique. Fondée par Garnier de Mailly, abbé de Saint-Etienne, elle fut consacrée par l’évêque de Langres en 1020.

Le Jardin de l’Arquebuse

Jardin botanique public appartenant à la ville, il a été fondé dans la première moitié du dix-neuvième. Il possède presque trois mille cinq cents espèces de plantes de la région, mais aussi du monde entier.

Les cinq hectares du jardin comportent un musée d’histoire naturelle et d’ethnologie, une roseraie et un planétarium. Il porte le nom de la compagnie qui occupait le terrain avant que le jardin n’y soit transféré, lequel se trouvait sur une parcelle mitoyenne à l’actuelle gare de Dijon-Ville.