Que visiter à Brest ?
Brest, la cité du Ponant
Brest est situé à la pointe de la Bretagne. C’est une ville qui a un fort passé maritime et notamment militaire en vertu de sa position stratégique exceptionnelle. Détruite pendant la guerre, elle a été totalement reconstruite et affiche maintenant une insolente liberté et créativité.
La Rade de Brest
C’est la grande baie sur laquelle Brest s’ouvre. Un goulet, long de presque deux kilomètres, relie la rade à l’océan Atlantique. C’est un espace navigable protégé et constellé de nombreuses presqu'îles, îles et îlots.
Le long de ses côtes, on y trouve notamment un monastère, l’abbaye de Landevenec, les phares du Trez-Hir et la base militaire de Lanvéoc, où sont abrités les sous-marins nucléaires des forces militaires. Trois rivières se jettent dans la rade de Brest, l’Elorn, l’Aulne et la Penfeld, qui sépare la ville en deux rives.
Le Château de Brest
Situé à l’embouchure de la Penfeld, c’est un château fort qui date du dix-septième et qui fait partie d’un plan de fortification souhaité par Vauban, le célèbre architecte militaire de Louis XIV. Il a la particularité d’avoir été remanié au cours des siècles afin de le maintenir en état de repousser toute attaque sur la ville.
Ainsi, aujourd’hui, il abrite les services de télécommunication de l’armée, la Préfecture maritime ainsi que le musée national de la Marine. Seuls ce dernier ainsi que les remparts sont ouverts à la visite, le reste étant déclaré zone militaire.
Le Musée National de la Marine
Il s’agit d’une des annexes du musée parisien éponyme. Installé dans le château jusqu’à côté de la Préfecture maritime, il présente une vaste collection de maquettes de navires et de scènes de la vie militaire brestoise, notamment à l’époque du bagne.
On y trouve, dans les jardins, un sous-marin de poche de type Seehund ainsi qu’une collection de proues en bois. Le musée accueille aussi de nombreuses expositions temporaires consacrées aux explorateurs et aux scientifiques qui ont marqué l’histoire de la ville.
La Tour Tanguy
Plus vieux bâtiment de la ville, cette tour est bâtie sur une butte rocheuse. Elle accueille un musée qui retrace la vie du vieux Brest, c’est-à-dire avant la destruction de la ville par les Alliés.
L’origine de l’édifice est floue, mais il semblerait qu’il ait été construit lors de la Guerre de Succession de Bretagne, au quatorzième, et ce pour éviter aux deux rives de la Penfeld de communiquer. Le musée propose une reconstitution à petite échelle des rues pittoresques de la ville avant qu’elle ne soit rasée.
L’Arsenal
Installation militaire, elle constitue la deuxième base navale du pays, après celle de Toulon-Saint-Mandrier. L’arsenal s’étend sur une partie des rives de la Penfeld jusqu’à son embouchure puis s’étire vers l’ouest.
En plus des bâtiments militaires, de nombreux corps de métiers sont présents sur l’arsenal, notamment à cause de la réparation navale. L’arsenal compte aussi une ancienne prison, Pontaniou, en passe d’être transformée en centre artistique.
Océanopolis
C’est à la fois un aquarium et un centre de recherche. Le premier pavillon, ouvert en 1990, a une architecture qui ressemble à un crabe. Depuis son ouverture, Océanopolis s’est doté de deux autres pavillons, un polaire et un tropical.
Il est possible de contempler une grande variété d’animaux ayant trait à l’écosystème marin, des phoques aux requins en passant par la faune polaire. En plus des animaux, la visite est agrémentée de nombreuses activités interactives et la projection de nombreux films. C’est un voyage très complet et ludique au cœur des océans.
Le Conservatoire Botanique National
C’est un établissement situé au cœur du vallon du Stang-Alar qui travaille à préserver la diversité florale de l’ouest de la France. Créé en 1975, il fait partie d’un maillage de onze établissements qui couvre la France entière.
Il possède aussi une énorme banque de graines afin de pouvoir faire revivre une espèce en voie de disparition, ainsi qu'un musée qui permet de sensibiliser les visiteurs à la préservation de la flore. Le jardin s’étend sur plus de trente hectares et comporte plusieurs serres tropicales qui gardent des espèces qui poussent en milieu humide.
Les Rives de la Penfeld
Appartenant en partie à la Marine Nationale, elles ne sont ouvertes au public que tous les quatre ans, à l’occasion de la gigantesque fête maritime qui a lieu dans la ville. Cependant, plus au nord, il est possible de se promener le long de ses rives. Elles courent dans le parc de la Penfeld.
On y trouve de nombreux espaces de pique-nique ainsi qu’une piste empruntée par les cyclistes et les joggers. Dans la partie appartenant à l’armée, on y trouve les bassins secs qui servent à la réparation navale, l’ancienne prison de Pontaniou ainsi que certains bâtiments militaires qui y sont amarrés.
Le Fort Montbarrey
Ouvrage fortifié situé à la périphérie de la ville et qui date du dix-huitième, il fut construit par Vauban, au même titre que le château. À la différence de ce dernier, il n’a plus d’usage militaire. Lors de la Deuxième Guerre mondiale, les Allemands y cantonnèrent un bataillon de parachutistes alors que Brest était assiégé par les Américains.
Au milieu des années 90, il fut reconverti en musée. Celui-ci est consacré à l’histoire du Finistère pendant la guerre. La cour du fort présente de nombreuses pièces de DCA (Défense contre l’Avitation). Le musée s’occupe aussi de nombreux dossiers ayant attraits aux victimes de la guerre.
Le Monument américain
Située sur le cours Dajot, cette tour a été érigée après la Première Guerre mondiale. Surnommée la « tour Rose » par les Brestois, elle symbolise l’amitié franco-américaine lors de la guerre de 1914.
La tour fut détruite par les Allemands lors de la Deuxième Guerre mondiale, mais fut reconstruite à l’identique dans les années cinquante.
Le Fort du Petit Minou
Situé à une dizaine de kilomètres de Brest, en direction de l’ouest, le fort du Minou est une ancienne enceinte militaire. Construit sous Vauban, il a été renforcé au cours du dix-huitième et du dix-neuvième. L’architecte militaire y a disposé vingt-quatre canons pour protéger l’entrée du goulet.
En 1838, est construit le phare éponyme au bout de la pointe. Le fort, après la Première Guerre mondiale, a été démilitarisé et transformé en rôtisserie. Le bâtiment est apparu au cinéma dans le film « Remorques », datant de 1939. Racheté par la commune de Plouzané, il est ouvert au public.
Le Fort de Berthaume
Le fort, se trouvant sur la commune de Plougonvelin à 25 kilomètres de Brest, est construit sur un îlot relié à la terre par une passerelle. Il n’est accessible qu’à marée basse. Pendant longtemps, il a servi à la défense du goulet.
Créé par Vauban, le bâtiment s’illustra dans la défense de Camaret au dix-septième, alors que les Anglais tentaient de débarquer dans le village. Racheté en 1990 par la commune de Plougonvelin, on y a mené de nombreuses fouilles archéologiques. Il accueille aujourd’hui de nombreux spectacles de son et lumière.