Que visiter à Toulouse ?

La ville de Toulouse

Toulouse, le joyau du Languedoc

Capitale du royaume Wisigoth pendant plus de cent ans, puis capitale historique du royaume du Languedoc, Toulouse a été, de tout temps, une ville rayonnante. Grâce au développement précoce de son université, du commerce puis de l’industrie, elle a acquis une dimension internationale, reflétée aujourd’hui par les nombreux secteurs de pointe et institutions culturelles de prestige que la ville héberge.

Surnommée tour à tour la « Cité des Violettes » en référence au commerce de cette petite fleur dont sont tirés sucreries et sirops, ou la « Ville Rose » en raison du matériau avec lequel sont faits les bâtiments de la ville, Toulouse est une métropole aux mille visages.

Le Capitole

Le Capitole à Toulouse

Ce bâtiment accueille le théâtre éponyme ainsi que la mairie de la ville. Il s’ouvre sur la place du Capitole, gigantesque espace de douze mille mètres carrés, dont le seul ornement est une croix occitane à douze branches qui symbolise les douze heures de la journée.

Le Capitole a été bâti au douzième siècle par les Capitouls, habitants des quartiers de Toulouse, pour y asseoir le pouvoir municipal. Construit dans un style classique en pierre calcaire et en brique sous la direction de Guillaume Cammas, il se compose de deux étages. Sa façade comporte quarante-et-une fenêtres, ornées chacune d’un balcon en fer forgé.

La Basilique Saint-Sernin

La Basilique Saint Sernin à Toulouse

Sanctuaire abritant les reliques de l’évêque martyr Saint-Saturnin, la basilique est la plus grande église romane d’Europe. Ses plus de deux cent cinquante chapiteaux en font le symbole de l’architecture romane méridionale.

Au cours de l’histoire, et notamment du Moyen-Âge, elle a été l’un des plus importants lieux de pèlerinage de l’Occident chrétien et recevait de nombreux marcheurs qui se rendaient à Compostelle. Construite au onzième siècle, elle a abrité jusqu’à la Révolution une communauté de chanoines.

Le Pont-Neuf

Construit à l’initiative de François Premier, il est, à l’heure actuelle, le plus vieux pont enjambant la Garonne. Il relie la Place Esquirol au cours Dillon. Il nécessita, avant sa construction, de nombreuses études, afin que celui-ci puisse résister aux crues exceptionnelles du fleuve.

Avec ses sept arches irrégulières et ses piles ouvertes, il repose sur des blocs de granit qui ont été enterrés sous le lit de la Garonne. Au cours des années 1940, il fut l’objet de travaux de rénovation.

La Cathédrale Saint-Etienne

La Cathédrale Saint-Etienne à Toulouse

Si les premières traces de la bâtisse remontent à la fin du onzième, on ne connaît pas les origines de celle-ci. C’est un édifice catholique romain dont la construction commença au treizième siècle. Il se caractérise par l’accrétion de styles très distincts.

L’arrière du bâtiment est de style roman tandis que la nef est raymondine et que le chœur, lui, est gothique. Le chœur étant deux fois plus large que la nef, l’allée centrale est en forme de ligne brisée. C’est la seule église de la ville à avoir conservé ses vitraux originaux, le plus vieux datant du quatorzième siècle.

L’Église des Jacobins

Le cloître de l'église des Jacobins à Toulouse

Elle fait partie d’un ensemble complété par un cloître et un couvent. L’église en brique est caractéristique du gothique languedocien, style dans lequel se retrouvent beaucoup de bâtiments et de constructions religieuses du treizième et du quatorzième.

Construite par l’ordre mendiant des Frères Prêcheurs, elle abrite, dans une châsse, les restes du corps de Saint Thomas d’Aquin. Jusqu’à la Révolution, elle était le siège de l’Université de Toulouse.

Le Musée des Augustins

Créé en 1793, il s’agit du musée des Beaux-Arts de la ville. Il abrite une importante collection de sculptures de l’époque romane du douzième, l’une des plus riches au monde, à laquelle s’ajoute un fond tout aussi important de sculptures gothiques régionales datant du quatorzième et du quinzième.

Enfin, Claudel et Rodin sont les figures de proues de la collection qui, évoluant à travers les siècles et quittant sa vocation sacralisante, sanctuarisa les émotions humaines au sens large. Il s’agit du musée dédié à la sculpture le plus complet de France.

La Basilique Notre-Dame la Daurade

La basilique Notre-Dame de la Daurade à Toulouse

Basilique mineure se trouvant sur les quais de Garonne, elle a été construite vingt ans avant la Révolution dans un style néoclassique. Elle se démarque des autres édifices religieux par son absence de clocher mais aussi par la présence d’une Vierge Noire, dédiée au culte aux femmes enceintes.

La statue originale fut brûlée pendant la Révolution sur la Place du Capitole si bien que celle qui est présente dans l’église en est une copie, reproduite selon les souvenirs que l’on avait de l’ancienne.

La Chapelle des Carmélites

La Chapelle des Carmélites à Toulouse

Seul édifice du couvent éponyme qui n’a pas été détruit à la Révolution, la chapelle a été édifiée au dix-septième et décorée au dix-huitième. Elle contient de somptueuses peintures murales de Rivalz et des tableaux de Despax.

Son architecture baroque met en valeur les représentations de l’Assomption de la Vierge et de l’Apothéose de Sainte-Thérèse. Sur quatre tableaux muraux, en outre, sont racontés la vie d’Elie et d’Elisée sur le Mont Carmel. Sur la coupole, Despax y a représenté les Prophètes et les Justes comme Abraham, Samson, Salomon, Isaïe, Josué ou encore Moïse, peints autour d’un triangle de lumière divine.

L’Hôtel d’Assézat

C’est un hôtel particulier bâti selon les plans du plus grand architecte toulousain de la Renaissance, Nicolas Bachelier. Sa cour carrée est considérée en France, avec celle du Louvre, comme une des premières apparitions du style classique.

La bâtisse abrite actuellement un musée contenant des œuvres des plus grands peintres européens, de Canaletto à Modigliani, en passant par Degas, Toulouse-Lautrec, Van Dyck, Monet et même Picasso. Elle héberge aussi plusieurs sociétés savantes comme la Société de Médecine, la Société Archéologique du Midi de la France, ou l’Académie des Jeux Floraux.

Le Jardin Japonais

Le Jardin Japonais à Toulouse

Crée en 1981 sous l’impulsion du maire de la ville de l’époque, Dominique Baudis, c’est une espace de sept mille mètres carrés constellé d'espèces florales d'Extrême-Orient.

Pensé comme un espace de méditation, il est isolé du reste du parc dans lequel il a été conçu par des rideaux de végétaux et des collines.

La Cité de l’Espace

La Cité de l'Espace à Toulouse

Parc à thème orienté vers la conquête de l’espace, il permet de découvrir de nombreuses maquettes grandeur nature des fusées Ariane ou des modules Soyouz.

Il est aussi l'occasion de vivre une expérience interactive grâce à ses salles de cinéma en trois dimensions qui projettent différents films tout au long de l’année. Le parc dispose, enfin, d’un planétarium qui propose différents spectacles pour les plus jeunes.