Que visiter à Rennes ?

La ville de Rennes

Rennes, la noble de Bretagne

Première ville de Bretagne, Rennes fut la capitale de la Bretagne pendant une grande partie de l’époque ducale. Son architecture témoigne directement de cette époque.

Ville extrêmement vivante qui témoigne d'un passé flamboyant, Rennes une ville qui saura vous surprendre.

La Cathédrale Saint-Pierre

C’est un édifice néo-classique dont la construction s’étale entre le seizième et le dix-neuvième siècle. Au dix-huitième, le bâtiment menaçant de s’effondrer, il fallut le reconstruire, à l’exception de la façade, relativement récente et de bonne facture.

Les travaux furent confiés à Potain par le roi Louis XV. La cathédrale abrite un tableau de Sainte Marguerite peint par Pierre Mignart. Il a la particularité d’être une copie d’un tableau du maître italien, Raphaël.

La Porte Mordelaise

Vestige des fortifications de la ville, la porte est un châtelet. Son architecture date du quinzième. À cette époque, la porte était l’accès principal pour qui voulait entrer dans la ville.

Un peu tombée en désuétude à cause de sa position enclavée, la porte fait l’objet d’un projet de revalorisation. Se terminant à l’horizon 2015, il prévoit notamment des fouilles archéologiques, l’aménagement d’un jardin dans les douves ainsi qu’un circuit à l’attention des touristes autour des remparts.

La Place du Champ-Jacquet

La Place du Champ-Jacquet à Rennes

Située dans le centre historique de la ville, la place se distingue par les hautes maisons à pans de bois du dix-huitième qui l’entourent.

Au milieu de la place se trouve la statue du maire de Rennes qui, lors de la Révolution, a déchiré un édit royal. Rendu célèbre par cet acte, Jean Leperdit fut immortalisé par Emmanuel Dolivet. Cette statue a été recoulée en 1991 alors que les Allemands, pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’avaient fondue pour en faire des munitions.

Le Palais du Parlement de Bretagne

Le Palais du Parlement de Bretagne à Rennes

D’architecture classique, le bâtiment a été édifié au dix-septième. Il fut le siège du parlement de la région jusqu’à ce qu’il soit dissous, à la Révolution. Après la Révolution, le palais devint la chambre d’appel de la ville.

Il fut totalement restauré à la suite d’un incendie, survenu en 1994, à la suite d’une violente manifestation de marins-pêcheurs. Remis aux normes, le bâtiment a retrouvé sa vocation judiciaire. Depuis 2001, il accueille aussi la finale du concours de plaidoirie organisée par une association de l’Université de Rennes I.

L’Hôtel de Ville

L'Hôtel de Ville de Rennes

Bâtiment de style baroque dont on doit la construction à Jacques Gabriel, il fut édifié dans les années 1730. Il fut érigé pour remplacer l’ancienne mairie de la ville, détruite par le grand incendie qui eut lieu dans la ville en 1720. La mairie est constituée de deux bâtiments se rejoignant par un décrochement en arc de cercle.

Au-dessus de ce dernier se trouve la Tour de l’Horloge sous laquelle se trouvait une statue d’Anne de Bretagne, à genoux devant une femme. La sculpture fut détruite par un groupe indépendantiste qui était révolté par le caractère honteux de la statue. Elle ne fut jamais reconstruite.

L’Opéra

L'Opéra de Rennes

Bâti par Pierre Louise d’après des plans de Charles Millardet, il a la particularité d’avoir été conçu au sein d’un ensemble immobilier qui comprenait galeries marchandes et logements. La salle de l’opéra est faite selon le modèle italien.

Avec 640 places, il est l’un des plus petits opéras du pays. Sa programmation est essentiellement axée sur l’art lyrique, mais son taux de remplissage avoisine les cent pour cent.

Le Parc du Thabor

Situé à proximité du centre-ville, ce parc public s’étend sur plus de dix hectares. Il tire son nom de la montagne qui surplombe le lac de Tibériade. Il a la particularité d’abriter à la fois un jardin à la française, à l’anglaise et un important jardin botanique.

Le jardin possède aussi une orangerie composée de trois bâtiments reliés par de petites serres. Les serres contiennent une grande variété de plantes tropicales.

Le Palais Saint-Georges

Le Palais Saint-Georges à Rennes

Il fut bâti par Pierre Corbineau à la fin du dix-septième siècle. À l’origine, l’emplacement était dédié à une abbaye. Le bâtiment possède une vaste galerie orientée vers le sud et dont les arcades portent le nom de Magdelaine Lafayette, abbesse qui a présidé à la construction du bâtiment.

Il est aussi doté d’un somptueux jardin à la française. Si la mairie possède le bâtiment, elle a lancé un concours pour sa réhabilitation en hôtel de luxe. L'architecte lauréat sera désigné en 2014.

Le Palais du Commerce

Construit à la toute fin du dix-neuvième, le palais fut tout d'abord une bourse du commerce. Actuellement, il accueille des bureaux de poste. Les travaux furent dirigés par Jean-Baptiste Martenot et Emmanuel Le Ray.

La mosaïque intérieure est l’œuvre d’Isidore Odorico. Le bâtiment dut être construit en deux fois à cause d’un incendie qui, en 1911, a ravagé les avancées qui avaient déjà été faites. Tour à tour, il a accueilli le conservatoire de musique et l’école des beaux-arts de la ville.

Le Champ-Libre

Construit à l’emplacement de l’ancienne gare routière de Rennes, le bâtiment a été dessiné par Christian de Portzamparc. Il abrite le Musée de Bretagne, la bibliothèque municipale de la ville ainsi que deux secteurs dédiés aux sciences.

L’Espace des Sciences contient un planétarium tandis que la Cantine Numérique Rennaise est un espace connecté où il est possible de trouver des collaborateurs quel que soit le projet que l’on envisage de réaliser. Enfin, le bâtiment est complété par une salle de conférences et une salle d’exposition.

Le Musée des Beaux-Arts

Situé dans l’ancien palais universitaire, le musée s’est constitué un fonds d’œuvres qui provient directement des tableaux qui ont été volés et confisqués à la Révolution. Une autre partie de la collection provient d’un ancien marquis, président du Parlement de Bretagne au début du dix-huitième, Christophe-Paul de Robien.

Le musée présente une grande variété de peintures et de sculptures du quatorzième au vingtième. Parmi les grandes œuvres, on peut citer « Persée délivrant Andromède » de Véronèse ou « Le Nouveau-né » de Georges de la Tour.