Que visiter à Chartres ?

La ville de Chartres

Chartres, la capitale de la lumière et du parfum

Chartres est situé dans la région Centre. Préfecture du département d’Eure-et-Loir, la ville est à moins de cent kilomètres de Paris.

C’est un lieu de pèlerinage célèbre pour sa cathédrale, que Rodin avait surnommé « l’Acropole de la France ». Dans la basse-ville, on y trouve de nombreuses traces de son passé glorieux.

La Vieille Ville

La vieille ville de Chartres

Témoin du passé glorieux de Chartres, la vieille ville se décompose en deux parties. La ville haute, autour de la cathédrale, est accolée à la ville basse, disposée le long de l’Eure.

On peut y admirer de nombreuses maisons à colombages du Moyen-Âge. La Maison de la « Truite qui file » et la maison du « Saumon », par exemple, sont les symboles de la tradition marchande du quartier.

Ces deux maisons vendaient du poisson jusque dans les années 1950. Elles sont les dernières encore debout puisque l’ensemble à colombage qui les entourait a été démoli dans les années 1960.

La Cathédrale Notre-Dame

La Cathédrale Notre-Dame de Chartres

Joyau de la ville, la cathédrale présente la particularité d’illustrer la transition entre l’époque romane et gothique. Elle a été construite avec des techniques romanes alors qu’elle reste comme l’un des édifices gothiques les plus complets et les mieux conservés du pays.

Elle fut édifiée entre 1145 et 1220 et possède deux cryptes en son sein. Le bâtiment possède un labyrinthe de pierre dessiné sur le sol. Ainsi, tous les vendredis, les chaises de la cathédrale sont enlevées et les flâneurs peuvent venir suivre le chemin qu’ils souhaitent.

Notre-Dame de Chartres est apparue de nombreuses fois en littérature, notamment sous la plume de Charles Péguy.

Les Jardins de l’Évêché

Les jardins de l’Évêché à Chartres

Situés derrière la cathédrale, ils entourent la collégiale Saint-Étienne. Au sein des jardins, il y eut une succession de lieux de cultes dont la collégiale est le dernier témoin.

Aménagés, les jardins de l’évêché sont un espace de détente idéal. On déambule avec plaisir dans le jardin à la française, magnifiquement entretenu. Le point de vue offre un panorama sur la vieille ville, sur les bords de l’Eure et sur la périphérie de Chartres.

Le Musée des Beaux-Arts

Le musée des Beaux-Arts de Chartres

Il est situé dans l’ancien palais épiscopal, lequel a été construit entre le quinzième et le dix-huitième siècle. Le musée présente une collection hétéroclite de tableaux, mais aussi d’émaux sacrés ainsi que divers objets d’arts venant d’Afrique, d’Océanie et même une petite collection de clavecins.

On y trouve aussi des dessins, des sculptures, des pièces archéologiques et du mobilier. Chez les peintres, une partie du musée est dédié au seul Marinot, un ami de Cocteau, et Vlaminick, un célèbre artiste cubiste et fauviste. On y trouve aussi des toiles de Sérusier, de Corot, mais aussi de Fragonard ou de Van Loo.

La Maison Picassiette

La Maison Picassiette à Chartres

Monument incontournable de la ville, la maison Picassiette est en réalité l’œuvre d’un seul homme, Raymond Isidore.

Cet homme original a eu l’idée de recouvrir l’intérieur de sa maison d’une multitude de mosaïques faites d’assiettes cassées ramassées dans des décharges publiques.

Agrémentées de pâquerettes, ces fresques sont un exemple de l’art naïf, c’est à dire l’expression de quelqu’un qui n’a jamais été sensibilisé au monde de l’art et qui exprime donc une pensée de manière originelle.

Moquée tout du long de son existence, son œuvre est passée à la postérité et continue d’intriguer les touristes comme les Chartrains eux-mêmes.

Le Centre International du Vitrail

C’est à la fois un musée, un centre de recherches et de documentation et un lieu de culture ouvert sur le monde. Il présente le vitrail sous un aspect historique, mais aussi sous l’angle de la diversité.

Ainsi sont exposées des œuvres d’artistes renommés venant du monde entier, mais aussi certaines qui proviennent d’inconnus de la région.

Elles ont toutes en commun une façon de faire artisanale et une qualité qui relève de l’œuvre d’art. Si le gaz et l’électricité ont facilité le travail des artistes, les techniques, elles, n’ont pas évolué depuis le douzième siècle.

L’Église Saint-Pierre

Construite au treizième siècle, l’église a été édifiée à la place de l’abbaye où l’on a retrouvé le tombeau de Saint Gilduin. En ce temps-là, l’abbaye n’était plus qu’une ruine, après sa mise à sac par les Anglais.

Au fur et à mesure des époques et des financements, on y ajouta des bâtiments si bien que l’ensemble, à l’heure actuelle, est assez hétéroclite.

À la Révolution, l’église fut confisquée puis utilisée comme fabrique de salpêtre. Rendue au culte en 1803, le diocèse vendit certains de ces bâtiments au cours du dix-neuvième et du vingtième siècle.

Le Parc des Bords de l’Eure

Espace verdoyant situé sur les bords de la rivière, le parc est un endroit idéal pour se reposer ou pour se promener. Une aire de jeu est aménagée pour les enfants.

Les parents, eux, pourront profiter d’une ballade en barque, en pédalo ou en canoë. Il est tout aussi possible de se rafraichir, de manger une glace et même de jouer au mini-golf.

Le Château de Maintenon

Il tire son nom de la célèbre marquise qui entretint une relation tumultueuse avec le Roi Soleil. C’est ce dernier qui a favorisé les aménagements intérieurs de ce château, digne des plus grands.

L’édifice, d’aspect défensif à l’origine, a subi de nombreuses transformations au cours des époques si bien qu’il revêt maintenant un habit plus bourgeois et aristocratique que par le passé.

Le château possède un aqueduc qui traverse ses jardins de part en part. Il est la plus pure expression des caprices du roi.