Que visiter à Grenoble ?

Vue d'ensemble de la ville de Grenoble

Grenoble, la capitale des Alpes

Grenoble est une ville dont l’histoire couvre une période de plus de deux mille ans et qui a su garder les traces de son passé florissant tout en se tournant résolument vers la modernité.

A quelques pas des Alpes et de ses stations de ski, c’est la deuxième plus grande ville de la région Rhône-Alpes, derrière Lyon. Bien qu’elle ait la réputation d’une ville rebelle au carrefour de différentes routes commerciales, Grenoble a aussi été le lieu de multiples avancées dans le domaine social et économique.

Le Fort de la Bastille

Le Fort de la Bastille à Grenoble

C’est un fort militaire qui domine la ville depuis les contreforts du massif de la Chartreuse. Premier site touristique de Grenoble, il est accessible en téléphérique depuis le centre-ville.

A l’origine, ce n'était qu'une petite bâtisse fortifiée que Vauban, architecte de Louis XIV, a transformée en véritable forteresse. Depuis le fort on peut y admirer la ville mais aussi le massif du Vercors, de la Chartreuse et la Chaîne de Belledonne.

Le Musée Dauphinois

Il retrace l’histoire de la ville ainsi que celle du comté du Dauphiné tant sur la plan archéologique, qu’ethnographique et historique. Il fut créé en 1906 dans la Chapelle Sainte-Marie-d’en-Bas qui appartenait aux sœurs de la Visitation.

Au cours des époques, il se verra doté de plusieurs autres bâtiments. Le musée propose deux expositions de longue durée sur les gens des alpages et sur la grande histoire du ski ainsi que plus d’une cinquantaine d’expositions temporaires.

La Cathédrale Notre-Dame

La Cathédrale Notre-Dame de Grenoble

Siège de l’évêché de Grenoble, c’est une cathédrale romaine dont la construction date du dixième siècle. Elle forme une église double avec l’édifice mitoyen, l’église Saint-Hugues.

La cathédrale se distingue par un ciborium (édifice mettant l’autel en valeur) de style gothique flamboyant ainsi que par son clocher-porche carré en brique, seul élément extérieur qui permet d’identifier la bâtisse comme un élément religieux.

Le Parlement du Dauphiné

Le Palais du Parlement du Dauphiné à Grenoble

Le palais fut le siège du Parlement du Dauphiné jusqu’à la Révolution Française puis, jusqu’en 2002, du palais de Justice de la ville, avant que celui-ci ne déménage dans des locaux plus grands, dans le quartier d’Europole.

Construit à la fin du quinzième, le palais se visite notamment lors des journées du patrimoine. Il fait actuellement l’objet d’un projet de rénovation qui vise à en faire un lieu d’activité patrimoniale, universitaire et touristique.

La Halle Sainte-Claire

Véritable village couvert, il s’agit de la principale halle marchande de la ville. Construite par l’ingénieur Gustave Eiffel, c’est un rendez-vous incontournable pour tous les Grenoblois et les inconditionnels de la gastronomie Dauphinoise.

Ouverte le matin du mardi au dimanche et l’après midi les vendredi et samedi, elle héberge plus de vingt enseignes avec notamment une boucherie chevaline, une poissonnerie ainsi qu’un traiteur alsacien, sans oublier de petites échoppes où il est possible de se restaurer.

La Place Victor-Hugo

Entouré d’immeubles Haussmanniens et d’hôtels trois étoiles, c’est l’endroit le plus vivant de la ville.

Desservie par de nombreux transports en commun, la place est aussi munie de nombreux bancs, fontaines, et bassins avec jets d’eau qui en font un lieu de socialisation incontournable. Au centre de celle-ci se trouve une statue d’Hector Berlioz, isérois d’origine, qui a été sculptée par Claude Grangé.

Le Musée Archéologique

C’est le musée le plus prestigieux de la ville, qui est hébergé dans l’ancienne église Saint-Laurent. Il se révèle au monde par l’intermédiaire de Champollion qui, dans une dissertation savante, assure qu’il existe en son sein un bâtiment qui date de l’époque mérovingienne.

Cet édifice, la crypte Saint-Oyan, date en effet du sixième siècle ; il est sans conteste le joyau du musée. Au delà de l’église Saint-Laurent, le musée est en réalité un site archéologique à ciel ouvert qui s’étend de la période antique à la période contemporaine.

Le Parc Paul Mistral

A l’ouest de la ville, ce parc renferme de nombreux équipements sportifs. Construit dans les années 1920 par Paul Mistral grâce aux revenus procurés par la houille blanche, principale ressource de la ville durant de nombreuses années, il a été construit sur un ancien site militaire et a servi à l’exposition internationale éponyme en 1925.

En 1968, il devint un site olympique pour les Jeux d’Hiver. En plus du Stade des Alpes, enceinte de plus de vingt mille places, le parc possède plus de mille cinq cents espèces d’arbres. C’est un lieu de détente et de mémoire, comme en témoigne la stèle du génocide arménien datant de 1999.

Le Funiculaire

Situé sur la façade Sud-Ouest du massif de la Chartreuse, il permet de relier le village de Saint-Hilaire-du-Trouvet à Lumbin, petit hameau sur la route de Chambéry à Grenoble.

Son tracé long d’un kilomètre et demi permet de rejoindre les stations de skis et d’avoir une vue imprenable sur les environs de la ville et sur les massifs qui l’entourent.

Le Parc Naturel Régional de la Chartreuse

A cheval entre l’Isère et la Savoie, il englobe une zone délimitée par Chambéry, Grenoble et Voiron. Il s’étend du Jura aux Alpes et possède, en plus des soixante communes et de ses presque cinquante mille habitants, une diversité de paysage, de faune et de flore impressionnante liée à l’omniprésence de petits lacs et de cours d’eau.

La végétation y est luxuriante et mystérieuse et le paysage, constellé de bâtisses historiques, est marqué par la présence des pères Chartreux dont le monastère a été fondé en 1804.

Le Parc Naturel Régional du Vercors

Regroupant plus de quatre-vingts communes, il s’étend sur plus de deux cents mille hectares (quatre fois plus que le Parc de la Chartreuse) et est situé dans le massif éponyme. C’est un territoire fragile dont l’équilibre précaire entre les actions conjuguées de la géologie, du climat et de l’activité humaine est scruté de très près.

Il possède notamment une réserve naturelle où se trouvent presque cent cinquante espèces d’oiseaux nicheurs et une flore regroupant presque huit cents espèces. On y retrouve pêle-mêle des vautours, des bouquetins et des chamois.